J’étais une petite fille au sourire lumineux, toujours poli, toujours présent. Mais derrière ce sourire se cachait une grande sensibilité. J’étais introvertie, réservée, souvent en retrait.
Le monde extérieur, trop bruyant, trop imprévisible, me faisait trembler.
Dès l’enfance, je ressentais cette peur constante de l’inconnu, cette crainte des autres, cette anxiété diffuse qui s’est peu à peu transformée en agoraphobie.
J’ai appris ce « gros » mot suite au diagnostic de mon médecin traitant mais la définition qu’il m’a donnée est que l’agoraphobie est seulement la peur de la foule. J’ai donc dû grandir avec cette croyance.